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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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D'abord, dans qui suis-je ? , je me présente...un peu.

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papus
3 septembre 2015

Documents de 1828 et 1670 (le Comte de Gabalis) sur Melchisédech

Voici, sorti de ma bibliothèque, extrait d'un ouvrage édité en 1828 ; je l'ai agrandi au mieux pour en permettre la lecture.

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Et remontons encore de quelques centaines d'années... En 1670 parut l'ouvrage de l'Abbé Nicolas-Pierre-Heni de Montfaucon né à Villars (diocèse d'Aleth), ouvrage aussi étrange que son auteur (et dont Papus parlera beaucoup dans ses livres au sujet des Elémentaires / Wikipédia : Un élémentaire (esprit élémentaire, être élémentaire ou esprit des éléments) est à l'origine une créature imaginaire composée de l'un des 4 éléments issus de la tradition grecque, c'est-à-dire l'air, l'eau, le feu et la terre. Par extension, certaines créatures sont considérées comme des élémentaires grâce au lien symbolique fort qu'elles entretiennent avec un élément en particulier, comme le feu pour le phénix.)

Cet ouvrage était intitulé Le Comte de Gabalis ou Entretiens sur les Sciences secrètes. On dit que c'est à cause de sa parution que l'Abbé fut assassiné en mars 1675 sur la route de Mâcon à Lyon.

titre

p 77

pour une meilleure compréhension une édition plus moderne

pages 80 81

On doit rappeler que ce livre est un grand classique du domaine de la Tradition et du monde initiatique (puisque nombreux de ses enseignements figurent dans les oeuvres de Papus, de ses prédecesseurs, amis et successeurs) ; une fois encore nous retrouvons des références à Melchisédech dans des écrits autres que religieux classiques, cela en confirme donc la grande importance, réelle mais discrète. 

Et réintégration de deux commentaires :

1/En 1908 existait à Paris la Loge Martiniste Melchissédec dont faisaient partie Victor Blanchard et René Guénon et dont, d'ailleurs, ils furent exclus (ou démissionnèrent) par suite de dissensions internes (article de Juin 1909 de l'Initiation). Selon Robert Ambelain, cela fut la conséquence d'un jugement émis par le Suprême Conseil de l'Ordre Martiniste et par le Souverain Sanctuaire du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm. En 1911 la loge Melchissédec n°208 devint la Grande Loge n°322.

2/Michel Psellos fonda au début de la seconde moitié du XIième siècle l'Ordre des Frères d'Orient, empreint de doctrines hermétiques, néo-pythagoriciennes et néo-platoniciennes. A sa mort en 1078, un initié lui aurait succédé dont le pseudonyme était Melchissédek, le nom même du Roi de Salem dont fait état la Bible. C'est donc cet initié au pseudonyme évocateur que durent rencontrer Hugues de Payns et Hugues de Champagne en 1104, lors de leur séjour à Byzance. (les Templiers et leurs mystères/Patrick Rivière édité par De Vecchi)

28 août 2015

Melchisédech, suite avec réintégration d'un commentaire sur Salem

Comme promis dans l'article que je lui ai consacré précédemment ( http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/01/24/29031500.html ) , consacré le mot est exact..., voici d'autres éléments de réflexion à son sujet. Vous avez remarqué que je n'ai pas cherché à déterminer, comme je l'ai écrit. s'il s'agit d'un personnage historique, d'une fonction, d'un collège initiatique.

Pour revenir aux anciens écrits hébraïques où nous le retrouvons, il est bon de se rapprocher des Samaritains, forts décriés dans leurs rapports avec le peuple juif de l'époque, mais on n'arrive pas à savoir s'il s'agit d'une réalité ou d'une propagande : les deux thèses s'affrontent encore bien que la population en soit réduite à quelques centaines (2 millions au temps de l'Empire romain). On lira à ce sujet l'ouvrage très érudit de Léon Poliakov publié au Seuil qui en fait l'historique de ces temps anciens à nos jours. Il y explique que le Hébreux firent leur entrée en pays de Canaan à Sichem, au pied du mont Garizim et que Josué leur lut la Loi...et que ce là que le Seigneur Dieu apparut à Abraham pour préciser que c'est à cet endroit qu'il fallait lui ériger un autel.

En résumé, les Samaritains font du mont Garizim (ou Gerizim) près de Sichem devenu Naplouse, leur montagne sacrée et y ont placé le lieu des sacrifices d'Adam, de Melchisédech, d'Abraham, de Jacob, de Josué. On connait une date précise : 412 av.j.c., lorsque un temple y fut édifié par un grand prêtre de Jérusalem exilé, un temple tout-à-fait semblable à celui de Jérusalem. Et dans ce temple Melchisédech y était célébré, et non loin de là existèrent des temples beaucoup plus anciens (1600 av.j.c.).

On peut en lire quelques indications dans un livre de 1716 par Jean Barat

barat

garizim 43(les surlignages jaunes sont dus aux termes de recherche, temple de Garizim)

En voici quelques citations de la Bible :

 Deutéronome, 11, 29 - Et lorsque l'Éternel, ton Dieu, t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, tu prononceras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d'Ebal.
 
Deutéronome, 27, 12 - Lorsque vous aurez passé le Jourdain, Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Joseph et Benjamin, se tiendront sur le mont Garizim, pour bénir le peuple;
 
Josué, 8, 33 - Tout Israël, ses anciens, ses officiers et ses juges, se tenaient des deux côtés de l'arche, devant les sacrificateurs, les Lévites, qui portaient l'arche de l'alliance de l'Éternel; les étrangers comme les enfants d'Israël étaient là, moitié du côté du mont Garizim, moitié du côté du mont Ebal, selon l'ordre qu'avait précédemment donné Moïse, serviteur de l'Éternel, de bénir le peuple d'Israël.
 
Juges, 9, 7 - Jotham en fut informé. Il alla se placer sur le sommet de la montagne de Garizim, et voici ce qu'il leur cria à haute voix: Écoutez-moi, habitants de Sichem, et que Dieu vous écoute!

Cela nous prouve l'importance de cette montagne où les Samaritains célèbrent toujours la mémoire de Melchisédech !

Une autre région de l'histoire ancienne de Judée conserve également le souvenir de notre héros : le mont Thabor. lors de la partition du pays de Canaan, il constitua le point central de démarcation des territoires de 3 tribus, Zabulon, Issachar et Nephtali. Ce mont figure donc aussi bien dans les textes de l'Ancien Testament que ceux du Nouveau (la Transfiguration).

En 1511, les orthodoxes grecs y construisirent une chapelle Saint Elie, au dessus de la grotte du prêtre-roi de Salem, Melchisedech qui y aurait accueilli Abraham. Mais auparavant y figurait une église des IV ou Vième siècle, construite également au dessus de la grotte, église détruite en 1183 par Saladin.

Une fois encore, en nous reportant à l'histoire ancienne et en mettant de côté toute exégèse, nous retrouvons l'importance ancienne, pour ne pas dire antique (puisque nous savons dans l'article précédent que les références se retrouvent dans l'ancienne Torah elle même issue de traditions orales millénaires).

Nous avons aussi vu que le nom est mentionné dans des documents inviolés depuis leur origines : dans les manuscrits dits esséniens de Quomran (11/QM) et dans les rouleaux dits gnostiques de Nag Hammadi (partie 1 du codex IX).

Le numéro des Cahiers de l'Evangile qui leur sont consacrés dit que : passablement abîmé, cet écrit reprend la méditation que la Bible et le judaïsme postérieur avaient amorcée autour de la figure de Melchisedek. Il s'agit d'une apocalypse judéo-chrétienne gnosticisée, composée en Egypte vers la fin du deuxième siècle...Melchisédek, après une expérience d'investiture (ou de baptême ?) reçoit une seconde révélation dont le texte est très mal conservé...

...Là se pose la délicate (polémiques) question des textes gnostiques anciens, on dispose avec Nag Hammadi de textes entiers originaux qui permettent une nouvelle définition de la Gnose car on s'aperçoit qu'une généralisation hâtive est alors impossible et permet de réfléchir au fait que la Gnose serait un arbre unique à plusieurs branches...

A partir de là je soupçonne les Pères du désert (Evagre, Nil, Macaire et compagnie...) d'avoir abordé le personnage, mais cela me nécessitera une longue relecture...

Nous avons déjà évoqué ici à propos du mage Philippe de Lyon et de Papus la Pistis Sophia http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/11/21/31000808.html  traduite par E.Amélineau et chaudement recommandée par l'évêque de l'Eglise gnostique (Tau Vincent, évêque de Toulouse) Papus. Certains érudits sur ce sujet reprochent à E.Amélineau d'avoir un peu arrangé certains passages...pour faire joli. Toutefois l'esprit du texte gnostique de Valentin (écrit vers 330 )  est conservé. En voici quelques passages très courts :

Et lorsque fut arrivé le temps du nombre de Melchisédec, le grand Receveur de lumière, il alla au milieu des Eons et de tous les Archons et attaché dans la Sphère et dans le Destin...Et Melchisédec, le Receveur de la lumière, purifiait toutes ces vertus afin de porter leur lumière au Trésor de Lumière...il arriva donc, lorsqu'ils eurent connaissance de ces choses dans le temps, et lorsque que fut accompli le nombre du chiffre de Melchisédec, le Receveur, il vint de nouveau, il entra au milieu des Archons et de tous les Eons...et Melchisédec, le Receveur de lumière , les purifia comme il avait fait constamment, il porta leur lumière dans le Trésor de lumière...

définitions gnostiques de (cahier de l'Evangile)

Archon(te) : puissance du Cosmos, au singulier le Grand Archon(te), démiurge et maitre du monde inférieur, au pluriel désigne l'entourage du démiurge ou les planètes

démiurge : créateur du monde, généralement opposé au Dieu suprême ; sa création, matérielle,est une contrefaçon du monde céleste, oeuvre du Dieu suprême

gnose  : connaissance du monde transcendant et du processus du salut par la redécouverte de l'être divin initial et rassemblement dans le grand Tout

éon : soit un espace de temps ou d'éternité, soit des être suprahumains, soit des émanations célestes intermédiaires soit le Plérome (séjour éternel, la plénitude, la totalité)

Nous reviendrons plus tard sur différents point abordés ici.

Une très belle représentation de Melchisédech recevant la dîme d'Abraham, peinte par Rubens en 1625

Melchisedech rubens 1625

 et je vous rappelle mon album photos essentiellement consacré à la tapisserie de Melchisédech de Chalon-sur-Saône

http://verlatradition.canalblog.com/albums/cathedrale_de_chalon_sur_saone_et_tapisserie_de_melchisedech/index.html

 réintégration d'un commentaire signé Théoclétès :

A la lecture de cette étude, une question sournoise se pose : Salem était-elle la future Jérusalem ? Car si l'on dit Mélchisédec roi de Salem pourquoi aurait-il rencontré Abraham si loin au nord de sa ville ?

en effet, lorsque par exemple on consulte Wikipédia sur l'entrée Salem, il est répondu : Salem était le nom de Jérusalem aux temps d'Abraham et du roi-prêtre Melchisédech (selon Genèse XIV, 18), avant d'être Jébus, la ville des Jébuséens (selon Josué XV, 8). Après sa prise par le roi David, elle fut nommée Jérusalem, probablement pour renouer le lien avec l'ancienne Salem et le culte de Melchisédech auquel Abraham s'était associé.

Et cela est communément connu et admis : et bien non ! J'ai le regret de vous apprendre que Salem n'était aucunement Jérusalem !!! Reprenons un extrait de l'atlas ancien dont je suis en possession :

IMG_0004___Copie

 La ville de Salem est alors bien située en Samarie,  à l'est de la ville de Samarie et du mont Garizim et au nord de Sichem !!! Et cela vient donc bien confirmer ce qui est présenté ci-dessus quant aux Samaritains. (si on reporte sur une carte actuelle, cela devrait se situer aux alentours de Tubas)

Je précise pour les visiteurs désireux d'approfondir leur connaissances de textes que deux sites présentent une quantité considérable de textes antiques et de la Tradition (livres et études numérisées libres de droit)

http://misraim.free.fr/bibliotheque/

http://remacle.org/

 

 

 

26 août 2015

Un Papus catholique

Philippe Encausse, dans la biographie consacrée à son père (édition 1949 Ocia qui intègre également une bonne partie de sa biographie du mage Philippe), indique que Gérard Encausse fut baptisé le 5 juillet 1865 et fit sa première communion en l'église Saint Pierre de Montmartre le 26 avril 1877.

En voici deux témoignages : une image sainte de sa première communion et sa photo en premier communiant

15 - Copie

 

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A sa mort (25 octobre 1916), il fut enterré au cimetière du Père Lachaise (entrée par la porte Gambetta) dans le caveau familial de la 93ième division, après la cérémonie religieuse dans l'église Notre Dame de Lorette 

papus

ajout pour mémoire : la photo suivante dont beaucoup se disputent la possession, en plus d'avoir été publiée dans la revue Tout Savoir de 1955, figure également en page 249 de ce livre de 1949...(piqure de rappel pour valoir ce que de droit)

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Et cela me fait repenser à une autre première communion : celle de Victoire Philippe, dont voici l'image sainte publiée dans l'une des éditions du livre de Philippe Encausse :

image sainte victoire

17 juillet 2015

Un mage en visite chez un mage...

papus rue tete d'or

30 juin 2015

Nizier-Anthèlme Philippe et...l'Ordre des Templiers ?

Manfred Torroge, historien spécialisé dans l'Ordre des Templiers écrit début 1987 dans un numéro spécial de l'Autre Monde consacré à l'Ordre du Temple au sujet des résurgences ponctuelles de l'Ordre :

...L'ultime résurgence ponctuelle se manifesta plus complexement à la faveur de l'incarnation de Nizier-Anthèlme Philippe, plus connu sous le nom de Maître Philippe.

Celui-ci, né en 1849 dans un petit village savoyard, vint travailler à Lyon à l'âge de 14 ans, chez un oncle boucher de son état. Mais sa vocation médicale, même si la Faculté de Médecine de Lyon lui refusa son inscription au cinquième officiat de santé ; dès l'âge de  13 ans, et cela se sut, il opérait des guérisons ne devant rien à la science officielle.

Jusqu'à sa mort survenue le 2 août 1905, Maître Philippe demeura un incomparable et exemplaire guérisseur, entrecoupant ses extraordinaires miracles médicaux de diverses prédictions, dont celle de la date de sa propre mort, et autres prodiges qui lui valurent un immense prestige jusqu'en Russie.

Chrétien convaincu, Maître Philippe jouissait de l'estime, de l'amitié et du respect des plus grands adeptes de l'occultisme de son temps, entre autres Sédir et Papus, mais refusa toujours, semble-t-il, d'adhérer à une quelconque des organisations initiatiques, alors florissantes, auxquelles appartenaient ses amis.

La résurgence ponctuelle (note : de l'Ordre du Temple)  qui l'entoura se caractérisa essentiellement par une extrême discrétion.

La Grande Maîtrise devait en être confiée à René Guénon, lequel, curieusement, refusa cette charge, et non à Maître Philippe qui, aux yeux de beaucoup, n'était autre qu'une réincarnation de Cagliostro, la ressemblance physique entre les deux personnages et la similitude de leurs pouvoirs s'avérant pour le moins troublantes. L'appareil exotérique mis en place ne résista pas à la mort de Papus, Gérard Encausse, par ailleurs Grand Maître de l'Ordre Martiniste, survenue en 1916...

De nombreux articles déjà publiés ici concernent la vie du mage Philippe ainsi que ses amis, on peut en faire la recherche à partir de ce lien de tag : http://verlatradition.canalblog.com/tag/Maitre%20Philippe%20de%20Lyon car, compte-tenu de leur nombre, il est impossible de tout lister ici-même.

Mais cet article de l'Autre Monde apporte un nouvel éclairage au personnage, et amène à de très nombreuses réflexions complémentaires à toutes celle déjà posées ici. Et cela prouve, encore une fois, formellement qu'il est nécessaire de s'informer tous azimuts, au-delà des ouvrages 10, 100, 1000 fois cités et ressassés, dont certains passages sont inexacts voire carrément faux (cela a été démontré ici-même). Donc place est maintenant à de nouvelles réflexions des visiteurs à partir de cet extrait. Et la publication de telles informations nouvelles n'est peut-être pas terminée...

Philippe-bis

Réintégration d'un commentaire :

Pour les visiteurs qui seraient de passage et qui ne connaissent pas mes petites habitudes : quand une chose est vraie, je l'approuve ou le prouve, quand une chose est fausse,  je le démontre, et quand je ne sais pas, je ne dis rien...

17 juin 2015

Emma Calvé

Je viens d'entrer en possession de l'édition originale (encore une...) d'un livre qui sort du commun : celui des mémoires de Emma Calvé (1858/1942) tenues sous forme de journal et publiées chez Plon en 1940 sous le titre : "Sous tous les ciels, j'ai chanté...". Calvet était son nom de famille mais, sur la suggestion de son professeur de chant de l'Opéra de Paris, elle transforma son nom en Calvé.

Je pense que, compte-tenu du personnage, bon nombre d'articles, de livres, d'études ont été présentés sur elle, et volontairement je n'ai fait aucune recherche à ce sujet. Si ce n'est de rechercher sa voix puisqu'elle déclare avoir été enregistrée sur phonographe ; en voici le lien pour l'entendre chanter :

reproduction Gallica/BNF http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&f_typedoc=audio&q=Calv%C3%A9%2C+Emma

Ce livre, abordant la période 1881/1938, est absolument passionnant : elle a voyagé et chanté dans le monde entier, elle a rencontré les personnages importants de son époque, et ce dans tous les domaines, artistiques, politiques, aristocratiques (souverains régnants). Partout, elle triomphe, mais chante aussi dans des galas de bienfaisance, achète près de son château de Cabrières une maison d'accueil pour jeunes filles. Elle est même reçue en Russie par la famille impériale dès 1895 pour laquelle elle a chanté.

Les 295 pages du livre fourmillent d'anecdotes : il est à remarquer que bon nombre de personnages sont ses amis, mais elle n'en donne ni les tenants, ni les aboutissants. Dans quelle circonstance a-t-elle rencontré Untel, quels furent leurs rapports, nous ne le savons pas car son journal est la description de tranches de vie.

Nous nous contenterons ici de quelques anecdotes concernant des personnages devenus bien connus des lecteurs de ce blog.

Premier passage :

Chez Mme Tolla Dorian, j'eus le rare privilège de connaître le comte de Villers de l'Isle-Adam. Il possédait un maintien royal qui l'aurait fait remarquer entre tous. D'une belle vois sonore, il parla de l'art du poète et du musicien avec une sensibilité prodigieuse.... Stanislas de Guaita parla aussitôt du livre Axel que venait de terminer Villiers, disant que, par ses idées philosophiques sur la destinée et sur le rêve, le monde occulte et le monde passionnel, Axel était le frère de Tristan...

Dîner chez Camille Flammarion

Au nombre des convives : de Rochas, le docteur Encausse, Charles Richet, William Crookes (de passage à Paris), etc... Le grand astronome avait choisi pour les dames des noms d'étoiles. Deux jolies Américaines étaient tout naturellement désignées pour représenter Diane et Vénus. J'avais le grand honneur d'être Véga de la Lyre ! Conversation très intéressante sur l'astronomie, l'hypnotisme, le spiritisme, la télépathie, etc... On avait endormi une jeune femme qui ne voulait plus se réveiller, disant dans son sommeil hypnotique : "Laissez-moi, je suis si bien ici ; quel doux repos ! quelle horreur de revenir sur cette vilaine terre !" 

après la Damnation de Faust de Berlioz le 30 avril 1903 lettre reçue :

Madame et chère amie,

Vous avez chanté ce rôle de Berlioz avec un style d'une pureté incomparable. Quelle jeunesse de voix ! Quelle cristallité de son ! Je ne vous avais jamais entendue aussi classique, aussi magistrale ! C'est la perfection même. L'esprit le perçoit aussi bien que l'oreill, et surtout dans cette musique où les timbres font le rôle les uns des autres, et où vous avez dû vous faire violon. Comme actrice, vous avez été aussi goethienne que possible, et ingénue étonnamment. Vous auriez réjoui de Allemands lettrés. Ma femme est enthousiasmée, vos deux admirateurs .  J.Péladan

Il ne fait pas de doute que, dans ses fréquentations, Emma Calvé avait des personnes sortant de l'ordinaire et rattachées à la Tradition : on imagine seulement le repas chez Flammarion avec les convives qui y sont cités ! D'ailleurs les sujets des conversations y sont bien précisés, en plus d'une expérience d'hypnotisme. Les étoiles citées sont également fort intéressantes et méritent une réflexion.

J'ai annoncé ne pas avoir consulté volontairement les écrits à son sujet, ceci pour ne pas être influencé, mais cela n'empêche pas le lecteurs curieux (il y en a) de les rechercher, notamment certaines études concernant de Groupements initiatique ou même Rennes le Château (en prenant bien garde de ne pas se brûler en jouant avec les allumettes...)

 

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10 mai 2015

Le Mont du Soleil (Montségur)

Je fis un jour un rêve que j'ai donc mis en poème, ce qui fut surprenant c'est que l'année suivante je visitai réellement ce lieu que je reconnus ! Alors qu'auparavant je n'avais vu que les photos traditionnelles de la montagne...

Un jour, je parcourais le chemin du Poisson

Qui revient des marais du triangle sacré,

Je cheminai longtemps par les bois et les monts,

Traversant des rivières, des forêts et des prés.

Tout autour de moi la nature vivait :

Le soleil dans les arbres dessinait des vitraux,

Au milieu d’herbes et fleurs, des sources s’écoulaient,

Au dessus de ma tête se parlaient les oiseaux.

Et, soudain, devant moi, la montagne apparut

Son sommet couronné s’auréolait de brume.

Dominant ses parois de rochers mis à nu,

Elle jaillit des vallées comme un dôme qui fume...

Et, bien longtemps après, j’arrivai fatigué

Tout en haut du navire environné de noir :

Le soleil au ponant était déjà couché,

La fatigue et la nuit m’empêchaient de tout voir...

Aussi, je m’endormis sur ce sol sacré

Protégé par les murs torturés par le vent...

Une douce présence, soudain, m’a réveillé

Et je vis devant moi un être vêtu de blanc.

Je ne peux le décrire car je ne le sais pas

Il était grand et beau, illuminé de paix.

Il me tendit la main, ensuite me guida

Tout le long des remparts et puis à leur sommet.

Et là je vis alors le soleil apparaître,

Qui éclairait le ciel de sa boule de feu.

Je voyais la nature par le jour renaître,

Tout était pur, parfait et vraiment merveilleux.

L’être vêtu de blanc, transparent de lumière,

Devint pour moi cristal et se trouvait partout.

Petit homme sur terre, j’étais dans l’Univers,

Je me mis à pleurer et tombai à genoux.

Et j’entendis alors que tout était Amour

Que les Hommes devaient sauvegarder la Vie,

Et que s’ils le faisaient ils comprendraient un jour

Que dans le monde entier tout est en harmonie.

Puis il me releva et parut me bénir,

J’étais atomisé, rayonnant de bonheur

Pendant toute ma vie j’aurai le souvenir

De sa grande puissance qui envahit mon coeur.

Il disparut alors...et je me réveillai.

Une douce lumière nimbait le paysage,

Un voile de brouillard recouvrait les vallées,

Les montagnes voisines pointaient dans les nuages,

Des oiseaux dans le ciel s’interpellaient entre eux.

 

photos prises lors de ma visite :

 

IMG_0001            IMG_0003                IMG_0006             IMG_0005 

Ce texte comporte une erreur : en effet, à l'époque, pris dans un environnement romanesque (influencé par la littérature et des soi-disants témoignages...) mon imaginaire a fait que l'être dont j'ai rêvé était vêtu de blanc et que donc, pur et parfait c'était un messager cathare...Bien plus tard j'ai appris, notamment par les écrits du Patriarche Antonin Gadal et aussi par José Dupré qui fut, entre autres, rédacteur en chef des Cahiers d'Etudes Cathares, que les Bonshommes portaient des vêtements noirs !

Rappelons par une brève allusion à l'Héraldisme que le blanc reflète la lumière et donc pour qu'il y ait reflet, il faut quelque chose qui fasse écran (exemple de la lune) mais que le noir représente le vide, plus rien ne retient la lumière..(toujours l'exemple de l'Univers), la matière n'existe plus.

Et donc cette mise au point concernant la robe noire des Parfaits m'incite à reproduire un extrait du livre de Antonin Gadal , Sur le chemin du Saint Graal, publié en 1960 puis réédité maintes fois par le Lectorium Rosicrucianum de Haarlem - Pays-Bas qui a hérité des archives du Patriarche et s'efforce d'en perpétuer le message gnostique. Il s'agit de la fin de l'ouvrage lorsque Matheus va quitter sa vie d'apprenti pour devenir Parfait.

...Le Chef de l'Ordre, heureux, avait replacé la Relique sacrée.

Il s'avança lentement vers Matheus qui, encore empli d'une émotion profonde, n'avait plus notion de la cérémonie. Il lui fit franchir le Pentalpha lumineux, prendre les "trois marches" du Chemin des Etoiles, et descendre triomphalement les six rangs de l'Echelle mystique qui le rendaient à sa nouvelle vie, car il renaissait. Il était parti sur le chemin portant les dernières souillures de la matérialité ; il en revenait dépouillé, rempli de spiritualité. La chenille était morte, mais se réformait en chrysalide ; l'insecte parfait voyait poindre sa transformation.

Un petit sacrement encore : ses pieds ayant touché le sol, à la descente, n'étaient plus absolument purs, et ce état ne permettait pas le port des vêtement sacrés. Il fut conduit à la Table ; son Ancien lui lava soigneusement les pieds, comme le divin Maître.

Alors Matheus était absolument pur. Son ancien lui passa ses nouveaux vêtements, les vêtements sacrés :  - le sadéré, genre de chemise à manches, avec une petite poche au dessous du collet, pour y placer le Livre de Jean -le kosti, ceinture creuse et cylindrique faite de 72 fils de lin blanc tressés, qui lui fit trois fois le tour de la taille -enfin la robe noire et les pauvres sandales à moitié ouvertes.

Comme Matheus était heureux ! Comme il était fier ! Avec quel amour il récita sa première Oraison de Parfait, de Pur, de Bonhomme ! Il fut embrassé deux fois par tous les Frères en commençant par le Chef de l'Ordre et le Vieillard, placés à sa droite et à sa gauche. Il rendit le Baiser de Paix au Chef qui le passa à son voisin, et ainsi de suite...

C'est volontairement et par respect que je ne cite pas les paroles des prières, des oraisons, du rituel, ni la description de l'Initiation, ni la présentation des grottes-églises, chacun étant libre d'en prendre connaissance dans le livre, selon son choix.

http://www.gadal-catharisme.org/

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illustration de l'article : http://www.gadal-catharisme.org/grotte-bethleem_8_70_fr.htm

 Ajout : nous venons de rencontrer ici le "Patriarche du Sabarthès" Antonin Gadal, mais il convient de ne pas oublier le "Patriarche de Montségur" Déodat Roché.

Nous avons vu que Antonin Gadal se retrouva bien dans la pensée du Lectorium de Hollande (Pays-Bas...) au point de le faire héritier de ses archives. Et il est curieux de constater que Déodat Roché eut également une démarche bien inscrite dans la Tradition puisqu'il travailla les oeuvres de Fabre d'Olivet, Papus, Edouard Shuré, Sédir, Kardec, dialoguant même avec certains d'entre eux puisqu'il s'affilia en 1896 au Groupe Indépendant d'Etudes ésotériques de Papus, puis à l'Eglise gnostique universelle où il sera ordonné évêque, comme les autres membres de la mouvance Papus ; puis deviendra Vénérable Maitre de la Loge les vrais amis réunis avant d'adhérer en 1922 à la Société Anthroposophique...tout cela nous ramenant quelque peu aux études de ce blog sur Papus et compagnie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 mai 2015

Et un, et deux, et trois Olgas (article complété par un voyage de Papus en Russie)

Lorsque l'on consulte les différents ouvrages ou documents ayant trait à Philippe de Lyon et à son entourage, on découvre pas moins de trois femmes d'origine russe portant le prénom de Olga ; il est vrai que ce prénom était fort courant à l'époque en Russie et notamment à la cour impériale ou dans son environnement immédiat.

Olga Pouchkine : plusieurs témoins ou biographes en parlent ou l'évoquent

-Philippe Encausse écrit :

Le second voyage en Russie se fit en été 1902 avec le Dr Lalande. Là ils allèrent en Crimée (à Dubler), propriété du Grand-Duc Pierre. On venait toujours les chercher pour accomplir ces voyages ; ils étaient escortés d’aides de camp des Grands-Ducs et entourés detous les égards et de toutes les prévenances possibles. J’ai revu, précise Mme Lalande, Mademoiselle Olga Pouchkine plusieurs fois après et ce fut elle qui me raconta qu’en voiture avec les Souverains.M. Philippe promit un fils à l’Impératrice et ce fut la Souveraine qui, cette fois, baisa la main du Maître. Olga M. P. en avait les larmes aux yeux. Cette promesse se réalisa plus tard, en 1904.

- il cite là un extrait de Lumière Blanche signé Marie-Emmanuel Lalande

-Henri Rollin, en ce qui concerne la rencontre de Philippe avec le couple impérial, explique dans l'apocalypse de notre temps :

...Philippe fut introduit auprès de l'empereur Nicolas II et de l'impératrice Alexandra à la suite d'une indiscrétion d'un Martiniste...les documents russes concordent tous avec les souvenirs de M.Paléologue pour en faire tomber la responsabilité sur les deux Monténégrines, la grande-duchesse Militza, épouse du grand-duc Pierre Nicolaîevitch, et sa soeur la princesse Anastasia Romanovski, duchesse de Leuchtenberg, épouse du grand-duc Nicolas Nicolaïevitch.

-Serge Caillet dans son Monsieur Philippe l'ami de Dieu reprend ces éléments et donne des précisions quant à Olga Moussine-Pouchkine (Olga M.P. dont parlent Marie Lalande et Philippe Encausse) :

Au demeurant, Papus a tôt rencontré à Paris des aristocrates russes notamment dans l'entourage d'Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, son maître intellectuel...et il fréquenta Olga Moussine-Pouchkine, violoniste des théâtres impériaux, qui venait parfois en tournée à Paris. Cette dernière ayant reçu de lui l'initiation de Supérieur Inconnu, avec le nomen Hathor, le 30 juillet 1897, trois loges martinistes avaient vu le jour, à Moscou, Wladimir et Saint Petersbourg, qui recrutèrent dans l'aristocratie russe. En juillet 1899, Olga Moussine-Pouchkine fut d'ailleurs nommée officiellement grand-maître de l'Ordre Martiniste pour la Russie.

Ces faits sont d'ailleurs confirmés par un article de Serge Caillet publié sur le site de l'Institut Eléazar et ses propos ne laissent aucun doute :

Initiée en 1897, la violoniste Olga de Moussine-Pouchkine a représenté en Russie, dès janvier 1899, le Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste, et elle favorisera peu après la rencontre de Monsieur Philippe avec les grandes-duchesses Anastasia et Militza, qui le présenteront ensuite au couple impérial. En décembre-janvier 1900, Papus se rendra lui-même à Saint-Pétersbourg, et en février 1900, L’Initiation rend compte d’une visite d’une délégation martiniste en Russie, qui y précédera de peu Monsieur Philippe lui-même.

http://institut-eleazar.blogspot.fr/2011/02/serge-marcotoune-et-la-science-secrete.html

-le Mercure dauphinois publie dans un album photos consacré à Monsieur Philippe les même éléments dans une note en bas de la page XII.

En ce qui concerne cette Olga si méconnue mais si importante dans les relations Philippe/Papus/Russie, on peut lire encore sur le site Omrunis http://omrunis.canalblog.com/archives/2011/01/07/19661317.html

olga_pouchkine

enfin la voilà en photo en tant que violoniste :

olga agrandi

Nous avons vu que Papus parlait de ses trois Maitres http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/11/23/31010903.html, et bien Jean Saunier dans sa monumentale biographie de Saint Yves d'Alveydre, propose : ...on peut se demander si la démarche (le contact avec la Russie) ne lui a pas été indiquée par son vieil ami ou quelqu'un de l'entourage russo-polonais de Saint Yves...il rêva probablement à exercer une influence par l'intermédaire de Philippe et de Papus...Rappelons-nous que sa femme, la Comtesse Keller, Marie-Victoire, comtesse de Riznitch-Rzewuska, décédée le 7 juin 1895, était née à Odessa le 24 décembre 1827.

Le titre de cet article présentait trois Olgas, mais la richesse d'informations concernant Olga Pouchkine fait que nous aborderons la princesse Olga Gagarine et sa fille lors d'un prochain article où nous verrons qu'elles ont subi quelques manipulations.

Et vous vous souvenez de la rue du Parfait Silence (Cagliostro)  voisine de la rue Tête d'or ? http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/11/20/30993524.html

Et bien :

olga pouchkine en russie

 

 

 

 

 

 

 

21 avril 2015

Même Papus victime d'erreurs officielles !

Nous avons vu, au fil des articles, combien d'erreurs ont parsemé, volontairement ou pas, aussi bien la vie du Mage Philippe de Lyon, que celles de sa famille ou de son entourage, tant dans les recensements, les actes d'état-civil, les cadastres et témoignages de l'époque. Et bien le docteur Gérard Encausse, dit Papus, né, rappelons-le, le 13 juillet 1865 à la Corogne, a lui aussi été victime de telles anomalies, ainsi on peut consulter ci-dessous un certificat délivré le 3 juillet 1888 par la faculté de Médecine de Paris :

médecine paris

Il y est donc né le 13 juillet 1885 ! Nous savions qu'il pouvait être un génie, mais à ce point...à l'âge de 3 ans !

IMG_0004

8 avril 2015

L'image du jour

Un étrange dessin publié par Papus dans son Traité élémentaire de Science occulte, représentant des personnages prenant visiblement une collation sur la terrasse d'un domaine à la campagne, et intitulé : le Plan Physique vu du Plan Astral.

IMG

Je ne sais pas pourquoi, mais je ne peux m'empêcher de rapprcher cette gravure d'une photographie publiée par Philippe Encausse !

terrasse_landar

A propos, vous avez reconnu la table ? C'est celle que mme Philippe avait fait fait sceller car chaque fois que Papus passait au Clos, elle se mettait à tourner...

jardin1

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de face 1

Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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