Quelques nouvelles de Philippe ...
D'abord pourquoi Philippe ? Parce qu'il l'a dit lui-même à Olga Lalande, seconde femme de son gendre, Emmanuel Lalande connu sour le nomen de Marc Haven, et qui fut longtemps sa confidente : tu m'appelleras Philippe. Gérard Encausse (Papus) lui-même disait et écrivait avoir du mal à l'appeler Maitre et se contentait de Monsieur Philippe, et pourtant ils ont beaucoup travaillé ensemble notamment lors de leur ...mission en Russie.
Pour en revenir à ce quelques nouvelles dont certaines mériteront un plus ample développement ici-même, les voici :
-la soeur Josephte de Nizier-Anthèlme :
Un historiographe a publié un arbre généalogique de la famille Philippe avec cette soeur Josephte née en 1850 et morte en 1855.(on remarquera que les dates sont fort précises et ne laissent place à aucune ambiguité). Or ce même historiographe fait paraître des extraits d’un futur ouvrage sur au moins deux sites différents, et il nous apprend que cette soeur est morte dans les bras de Philippe à l’âge de 25 ans !!! Il serait au minimum nécessaire d’expliquer un tel changement, au moins par soucis d'éthique et de respect du lecteur, car il est évident que l'une de ces informations est fausse et l'Histoire est une science exacte. Nous avons déjà constaté trop d'anomalies dans ce dossier
-Nizier-Anthèlme garçon-boucher :
Dans Lumière blanche que Olga Lalande signa sous le nom de Marie Emmanuel Lalande, nous dit qu'il habita quelques temps chez son oncle Vachod qui était établi comme boucher à Lyon (à la Croix Rousse) faisant des courses pour son oncle, mais sans faire partie du commerce de boucherie. Personnellement j’ai toujours eu de sérieux doutes quant à son implication directe dans le métier de boucherie, d’autant plus qu’un recensement de cette époque ne le fait pas apparaître avec les deux autres apprentis bouchers logés par son oncle. J’ai lu quelque part ailleurs qu’il était chargé des livraisons aux clients et qu'il consacrait son temps libre à ses études. Si cela était, une fois encore on nous a raconté un leurre en poussant le vice en le présentant avec un tablier de boucher blanc comme neige.
Cette médaille est souvent évoquée dans la succession de Yvon Leloup l'un des disciples de Philippe, qui continua toute sa vie a utiliser le nomen devenu pseudo de Sédir. Il est intéressant, et même comique (mais nous n’en sommes plus à cela près) de voir que trois versions circulent quant à son origine : un développement complet en aura lieu prochainement ici-même. S’il y a trois versions, forcément deux parmi elles sont fausses : il restera à chacun de déterminer lesquelles…D'autant plus qu'il y a de sérieux doutes sur l'un des personnages qui l'aurait découverte.
Aucun doute ne subsiste quant à la création de l’Ecole de magnétisme de Lyon, rattachée à celle de Paris fondée par Hector Durville ; sa création a été réfléchie en octobre 1895 par Papus lui-même (qui dirigeait celle de Paris). Son fils en publia même le projet écrit de la main de son père où il est bien précisé que les statuts de Lyon sont les mêmes que ceux de Paris. Mais, à ce sujet, Marie Emmanuel Lalande (autrement dit Olga Marshall née Chestakoff) dans son ouvrage Lumière blanche. Elle préface ainsi l’un de ses chapitres : les notes qui suivent sont celles indiquées aux séances dites » Cours de Magnétisme « . Je les transcris avec les dates. et elle détaille quelques paroles notées de Monsieur Philippe… jeudi 13 décembre 1894…le détail suit …dimanche 9 juin 1895…idem …Jeudi 27 décembre 1894…idem mais le comble est le Lundi 17 juin 1895 : le gouvernement ayant admis le magnétisme, il faut que l’école de Lyon domine les écoles de Paris et de Nancy… Nous ne pouvons que féliciter l'auteur des propos rapportés par Olga Lalande pour ses dons de clairvoyance : parler ainsi d'une école qui n'existe pas aux dates indiquées !
-Olga née Chestakow, veuve Marshall puis veuve Lalande :
Une réédition de son livre la présente en quatrième de couverture comme née Marie Olga Chestakoff à Moscou. Or, elle n’est pas née à Moscou mais à Odessa, les actes d’état-civil en font foi (mariage 1913 avec Emmanuel Lalande à Sainte Maxime+ différents recensements). D’autre part, toujours pour l’état-civil, son seul prénom était Olga (mariage 1913/différents recensements/naissance de sa fille/ convoi funéraire 1952 pour Loyasse). Enfin le père Léonide ne s’appelait pas Chestakoff mais Chestakow (ou ov). La confusion vient de la prononciation du ov russe ; ainsi on ne dit pas Romanov mais Romanoff. Là encore nous retrouvons l’orthographe Chestakow (ou ov) dans les différents documents tels acte de mariage, acte de naissance de sa fille Victoire, recensements, convoi funéraire. Enfin la généalogie de l’importante famille Chestakoff est publiée sur un site spécifique tenu à jour avec force détails par les descendants actuels : Léonide le père n’y figure nulle part. Un article complet lui sera consacré, d'autant plus que je peux présenter maintenant d'autres documents officiels !